Kim's koi hunting 2008, la chasse au trésor de kim à Niigata

Vendredi, le  17 octobre 2008

Aujourd’hui  je suis arrivé dans une Ojiya radieuse, en compagnie du lauréat de notre concours “tosai  jumbo 2007”.  On nous avait en effet promis du beau temps, mais ceci est vraiment un été indien dans toute sa splendeur !

Quand nous arrivons à la gare de Nagaoka il est trois heures de l’après-midi et nous sommes , malgré le voyage fatigant, impatients de voir le plus vite possible des koi. Notre première escale : Marudoh . Il n’a vraiment pas cessé de créer du neuf, depuis le printemps passé: à côté de sa maison, nous découvrons une magnifique « maison des kois».  Vouloir inspecter tous ces bassins de plus près, nous prendra certainement des heures.

Mais je vais, tout d’abord, rendre visite à “mon” kohaku ; j’ai acheté ce koi comme nisai mesurant environ  46 cm. Entre-temps le poisson a passé le cap de 4 ans et commence à développer un body robuste.

En cette période les récoltes battent leur plein quotidiennement. Une centaine de sansai et yonsai chagoi, yamabuki et karashigoi sont sortis, en notre présence.

Deux ki matsuba  d’environ  60 cm attirent immédiatement mon attention dans cette masse grouillante. Cette  espèce de koi est rare et je n’hésite dès lors pas un instant à me les procurer.

Nous sélectionnons par après encore quelques beaux shiro utsuri et un sansi gin rin chagoi.

Quand  le coucher du soleil s’annonce, nous décidons de poursuivre nos recherches le lendemain.

Grand temps pour une douche bienfaisante !

Une belle journée s’annonce: le soleil brille!

Nous commençons la journée chez Hasegawa-san . Dans un des bassins de cet éleveur -toujours de bonne humeur- nage un azukari qui m’appartenant. Il s’agit d’un koi que j’ai acheté quand il avait deux ans, et qui a été réintégré au « « mudpond » pour poursuivre sa croissance.

Bien que Hasegawa soit connu pour ses kohaku , c’est un showa à moi qui nage dans son bassin. Les kois ne sont pas encore sortis, mais le seront probablement dans quelques jours.
Je décide tout de même à sélectionner quelques nisai tancho kohaku, showa et kohaku.

Notre seconde étape est la Oya- koifarm : nous passons d’abord voir les grands koi. Cette année ils ont, pour la première fois, des sansai (3 ans) asagi. Un exemplaire sort vraiment du lot, mais il va de même de son prix. J’en ai pris une photo, mais ne me le suis pas procuré.

Chez Shinoda je repère de beaux doitsu nisai , j’en sélectionne quelques boîtes. De beaux kois à un prix abordable: c’est ce qu’il nous faut …
Nous retournons chez Marudoh où je pêche quelques magnifiques exemplaires parmi les karashi et les chagoi.

La couleur des Karashi goi se situe entre celle des kigoi et des chagoi. Ce sont des poissons très dociles qui poussent comme des choux. La qualité varie de poisson à poisson, mais en les observant de près on peut distinguer les variantes en couleur.

J’achète un chagoi à une qualité de peau sublime de 70cm,1 chagoi de 55cm, 1 splendide karashi d’environ 68 cm et 1 karashi d’environ 55 cm. J’y joins un beni goi, hi asagi et un yamabuki ogon.

Marudoh est fortement occupé: il doit encore recevoir des clients anglais et, étant donné que la “nouvelle maison des koi” ne se situe pas tout près de l’existante, il doit se déplacer à bicyclette!

En cette période de l’année, il n’y a pas de temps à perdre!
 

Aujourd’hui nous voyons presque tout en noir et blanc ou –pour être plus concret- ce sera notre journée shiro utsuri.

Nous commençons chez Kawakami où la majorité des poissons sont des koi standard, bien qu’il y ait quelques beaux shiro utsuri à un prix raisonnable. Je sélectionne 3 exemplaires très différents, mais ainsi j’en aurai pour tous les goûts !

Nous reprenons la route, destination Izumiya qui élève un grand nombre de koi jumbo; puis nous jetons un coup d’oeil chez Kunyasu ( Conias), pour arriver chez Tanaka Yoshinori où je découvre un super beau sansai doitsu kohaku et un hi shusui. De vrais koi de compétition !

Dans la même région, Toshio Sakai et son frère organisent une Vente aux enchères. Nous en profitons pur y passer; l’ambiance et très décontractée, tout le monde a le sourire et les enchères se suivent. La vente porte sur différentes qualités de koi et les prix obtenus sont en conséquence.

Autre vente que nous ne manquons jamais: le koi show annuel, suivi de la vente aux enchères. Le grand champion est un kohaku de “Mano”. Une beauté! Je joins quelques photos qui vous donneront une idée de sa splendeur.

Nous prenons finalement la route pour Oofuchi, où, contrairement à l’année passé, règne le calme plat.

Je prends dès lors tout mon temps pour pêcher quelques beaux koi dans sa meilleure serre. Les pourparlers, pendant lesquels les frères se regardent bien dans les yeux, aboutissent à un achat de 1 shiro, 3 tancho kohaku et un très joli maruten kujaku.

Fin d’une belle journée dans l’Empire du Soleil Levant !