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Autant
connaître ses ennemis :voici le Héron |
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Cette
page a été gracieusement offerte par Sea-River, leur lettre de diffusion
vaut vraiment la peine d'être lue. Même si elle est réservée à un public de
pêcheurs, il
y a toujours à apprendre, en effet ces derniers doivent bien connaître le biotope et
les poissons pour pouvoir les pêcher ! |
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Le héron
cendré |
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Description
De la même famille que les cigognes, les hérons cendrés se caractérisent par
un long cou, un bec long et pointu et de hautes pattes. Le héron cendré
possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision
binoculaire frontale. Son ouïe, également très développée, le fait réagir
aux moindres bruits suspects.
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(Ardea cinerea - Famille des Ciconiiformes)
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Taille : le héron cendré a une longueur
d'environ 95 cm (il est plus petit que le grand héron) et une envergure de
1m 85 pour un poids de 1,6 à 2 kg.
Coloration : Ce héron se caractérise par un plumage à dominante grise. Une
huppe noire contraste avec sa tête et son cou blancs. Ses yeux sont bordés
de lignes noires qui s'étirent jusqu'à l'arrière du cou. Sa poitrine est
tachetée de noir. Ses pattes sont brun-jaunâtres. Les jeunes ont un plumage
plus terne : leur dos est gris-brunâtre, leur cou est gris et leur ventre
est blanc rayé noir. Ils n'ont pas de huppe. Les jeunes hérons ont leur
plumage d'adulte à l'âge de deux ans.
Espérance de vie : Le héron cendré peut vivre 25 ans.
Moeurs et habitat
Grand échassier solitaire (en dehors de la période de nidation), le héron
cendré se perche communément dans des grands arbres le long des étangs. Il
fréquente tous les milieux humides et peu profonds (cours d'eau à débit
lent, lacs, marais côtiers ou inférieurs, mares, deltas, rizières).
Le héron cendré est un migrateur partiel qui ne va généralement pas au-delà
de 500 km. Certains sujets demeurent sédentaires.
Le héron cendré a un territoire peu étendu . Quand il chasse, il peut
demeurer longuement immobile, le cou dressé, en attendant le passage de sa
proie. Lorsqu'elle passe à portée de son bec, il s'en saisit rapidement en
projetant vers l'avant la partie supérieure de son cou.
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Nourriture
Le héron se nourrit le plus souvent de poissons mais, il n'est pas
exclusivement ichtyophage. En effet, son régime alimentaire est également
composé de batraciens, de reptiles, de crustacés, de petits mammifères
(musaraignes d'eau, campagnols, surmulots, rats) d'oiseaux et même de
végétaux (bourgeons). Le héron cendré ne néglige pas non plus les insectes
et les mollusques terrestres et aquatiques. Le héron peut digérer les arêtes
mais il n'en est pas de même pour les poils de rongeurs qu'il rejette ainsi
que tout ce qui est non digestible sous forme de pelotes. L'analyse de ces
pelotes de déjection confirme son alimentation diversifiée.
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Reproduction
Les hérons cendrés se reproduisent de février à juillet. Ils nichent
généralement en colonies, appelées héronnières, au sommet des arbres. Ils y
construisent un nid plat, en forme de plate-forme, où la femelle viendra
pondre de 3 à 6 oeufs bleu clair. Ces oeufs vont être couvés alternativement
par les deux parents pendant 25 à 28 jours. Les jeunes qui basculent hors du
nid sont voués à la mort, car les parents ne viennent pas les nourrir au
sol. C'est souvent le cas du dernier né (avec quelques jours de retard sur
les autres). Des vents violents peuvent également être la cause de la
mortalité des poussins. Ceux qui ont survécu prennent leur envol vers 50
jours et quittent le territoire des parents au bout de 8 à 9 semaines.
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Distribution
Le Héron cendré est présent dans bon nombre de pays d'Europe. On le trouve
également en Afrique Australe et dans les zones méridionales d'Asie. En
France, il niche principalement dans les régions marécageuses de l'Ouest
(Vendée, Charente-maritime ) et dans le quart nord-est du pays. Pour la
plupart, les hérons cendrés hivernent en Europe occidentale mais on peut
trouver certains sujets au Portugal et au Maroc.
Dégâts
Le héron cendré provoque des dégâts importants dans les piscicultures. Les
éleveurs de truites se protègent avec des filets ou des fils tendus au
dessus de leur établissement. Cela est impossible en étang où la prédation
peut être importante en raison de la forte valeur de certaines espèces
(brochet, poissons d'ornement).
En milieu naturel, les dommages sont surtout importants sur les frayères,
dans les ruisseaux ou les têtes de bassin. De nombreuses truites sont
blessées ou consommées par les hérons. Et ces truites ont une valeur
patrimoniale certaine.
Le héron n'a guère d'ennemis, d'autant qu'il est protégé depuis 1974: 26 ans
de protection n'ont pas suffit à rétablir les populations à un seuil
suffisant disent les écologistes (quel est ce seuil? Comment le définir ?)
ce qui n'est pas l'avis des gestionnaires des rivières... Se pose là tout le
problème de la sortie des protections qui semble délicat.
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