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7 KHV ET REGLEMENTATION
Dans le monde
L’organisation de veille sanitaire mondiale : l’O.I.E. (Office Internationale des Epizooties), vient d’inscrire le KHV chez la carpe commune sur la liste des maladies contrôlées au niveau européen.
La transcription en droit français de la nouvelle directive européenne devrait être faite courant 2007 et définira les conduites à tenir face à un cas de KHV sur carpes communes.
En France
Le KHV chez la carpe ne fait pas partie de la liste des maladies infectieuses soumises à déclaration obligatoire à ce jour (voir paragraphe précédent pour la mise en application de cette directive).
Seules la SHV, la NHI, et l’AIS qui ne concernent pas les carpes, et chez les carpes la VPC, sont inscrites sur la liste des maladies non exotiques et contrôlés.
8 HISTORIQUE
(liste non exhaustive)
En 1996, des mortalités massives et suspectes sont observées en Europe, mortalités qui ne seront imputées au KHV qu’en 2001 grâce à des tests faits sur des prélèvements conservés de cet épisode.
En 1997, la première publication officielle sur le virus KHV est faite en Allemagne. Le virus est isolé sur des carpes Koïs importées, après un examen microscopique électronique.
En 1998, des mortalités importantes sont observées en Israël, ainsi qu’aux Etats-Unis en fin d’année. Les symptômes sont similaires à ceux des épizooties précédemment observées en Europe.
Le premier cas signalé en Grande Bretagne, date de 1999, les symptômes observés sont similaires à ceux relatés par les israéliens, les américains et les allemands. La confirmation est faite par isolement viral en 2001 sur des carpes Koïs importées d’Israël en 2000. Le virus se révèle être le même que la souche isolée aux Etats-Unis et en Israël. L’Angleterre observe ensuite d’autres cas, sur d’autres provenances, telles que les Etats-Unis, la Malaisie, et Israël à nouveau.
En 2000, des allemands communiquent sur un cas de mortalité importante de carpes miroir, qui survient 8 à 10 jours après l’introduction de carpes Koïs.
2001 voit une nouvelle épizootie en Europe. On isole à nouveau le KHV, mais cette fois, par culture sur lignée cellulaire (KF).
En France en 2001, le laboratoire d’analyse vétérinaire de Lons le Saulnier 39 (LDA 39), a recueilli au printemps plusieurs suspicions cliniques d’une maladie virale sur des Koïs importées, chez des particuliers.
Les organes avaient été conservés dans l’attente de la mise au point d’un outil de diagnostic fiable. Ce n’est qu’en 2003 que la PCR validée au LDA 39 en collaboration avec l’AFSSA de Brest, a permis de confirmer la présence du virus KHV sur deux des échantillons. L’un proviendrait d’un bassin d’un parc d’attraction, l’autre du bassin d’un particulier.
Toujours en France entre 2001 et 2004 des recherches faites sur plusieurs espèces de poissons ne révèlent que quelques cas, et uniquement sur des carpes, grâce à des tests de principe différent.
Ces tests mettront en avant la meilleure fiabilité du test PCR sur celui fait sur une lignée cellulaire. Ces cas français ont été observés sur des Koïs provenant d’un producteur et de deux commerçants.
2001 des cas sont observés en Chine, Malaisie, et Afrique du Sud.
En Novembre 2001 au Japon, une enquête réalisée dans 20 élevages de carpes Koïs démontre l’absence du KHV.
Nouvelle épizootie en 2002, mais cette fois ci en Indonésie. Elle touche des carpes communes et des Koïs probablement en provenance de Hong Kong. Six mois plus tard, on retrouve cette épizootie à Sumatra, Bali et en d’autres régions Indonésiennes. Les pertes en carpes communes et Koïs sont estimées à plus de 15 millions de dollars.
Depuis le gouvernement interdit tout exportation de carpes, à moins qu’une quarantaine ait prouvée l’absence de porteurs sains du virus.
En Juillet 2003, le gouvernement japonais interdit tout mouvement de carpes non certifiées « indemnes KHV ».
En Octobre 2003, dans deux grands lacs Japonais, une mortalité massive, touche les carpes communes.
Durant les mois qui suivent, l’épizootie s’intensifie, 23 des 47 préfectures sont touchées par des nouveaux cas ; 75 millions de dollars US, c’est le montant de la perte supportée par les éleveurs japonais relative à cet épisode.
En 2003, nouveaux cas relaté en Afrique du Sud.
En 2004, des cas de mortalités imputées au KHV sont signalés en Thaïlande.
En Juillet 2004, des infections dues au KHV sont observées dans 39 préfectures au Japon.
2005 : en France un cas de KHV sur koï d’élevage est observé.
En 2006 premier cas français sur des carpes communes, et un seul cas répertorié sur des carpes koï issues de la reproduction de géniteurs importés.
En 2006, les services vétérinaires des Pays Bas parlent officiellement de mortalités de carpes Koïs chez des particuliers, dans des proportions atteignant 25% des possesseurs de bassin. Plusieurs cas sont révélés en Belgique et en France sur des Koï d’origine étrangère.
Conclusion de cet historique
L’importance du nombre de cas observés et relatés en Israël, en Allemagne, aux Etats-Unis, aux Pays Bas, en Belgique, reflète un important négoce de Koï, bien plus important qu’en France, mais aussi un meilleur niveau de surveillance, de déclarations et d’investigations.
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