D’un point de vue réaliste, il faut admettre qu’un voyage koi au Japon n’est pas vraiment chose aisée.
Le vol et l’étape en train prennent environ 20 heures (mal au dos !), on dort mal (mal à la tête) et les pourparlers avec japonais ne son pas des plus faciles … (dafalgan !).

Mais, finalement, on se retrouve, une fois de plus, sous un ciel radieux, avec un vue magnifique sur les paysages, en se posant une seule question: où puis-je trouver aujourd’hui les plus beaux nishikigois....?

La chance nous sourit quelque peu!

Le premier élevage que nous visitons traditionnellement est celui de Shinoda.
La récolte de sansais (kois de 3 ans) se révèle cette-fois-ci, limitée.
La farm a subi beaucoup de dégâts lors du tremblement de terre de 2004; les kois d’un an de l’époque, ont maintenant trois ans. Heureusement, nous y voyons nager quelques beaux exemplaires.
Chez les nisais nous trouvons également quelques espèces haute gamme.
Nous achetons, après une sélection sévère, nos premiers doitsu gosankes et gin rin showas.

Chez Aoki nagent les poissons qui me plaisent; encore faudra-t-il qu’il coopère.

Nous commençons par quelques beni kikokryu de 4 ans, dont le prix est toutefois trop élevé. J’en prends quelques photos qui ne nous coûtent rien !

Nous parvenons difficilement à trouver ce qui nous plaît parmi les nisais. D’après mes estimations, on peut dire que dans les trois bassins nagent quelques 1.000 nisais ; nous finissons à trouver dans cette masse une sélection de 14 splendides kois.

Même si j’avais le talent d’un vrai peintre, je ne réussirais pas à les rendre aussi jolis sur un tableau!

Nous allons demain à la recherche de gosankes de grande qualité: des nisais jumbo de 55cm. Rendez-vous donc pour demain avec toutes les explications qui s’imposent !

Salutations japonaises ( sayonara!)

Kim